La belle Blanche

Cela faisait maintenant un bon moment que ce site n’avait plus été mis à jour.  Entre un ordinateur qui rend l’âme, une actualité professionnelle relativement chargée et un manque évident de motivation, ce ne sont pas les excuses qui manquaient! Faute avouée…

Je vous avez laissé avec les Moais de l’île de Pâques, c’est dans un décors bien différent que je vous retrouve!  Fini les rivages escarpés et les chevaux sauvages, c’est au beau milieu de la cordillère blanche que je vous emmène aujourd’hui. Massif montagneux situé à un jet de pierre de Huaraz, à 8h de Lima, la perle des Andes offre aux passionnés de trek et d’escalade un terrain de jeu inégalé de part le monde, si ce n’est par les sommets himalayens.

Après avoir récupéré Gwenn à Lima à mon retour de Rapa Nui, c’est le cœur léger et le sac bien fourni en denrées alimentaires que l’on s’apprête à défier les pistes du Santa Cruz. Ce trek de 4 jours passe en revue quelques unes des plus belles lagunes de la région, avec comme décor des sommets majestueux, sous un ciel bleu azur, le tout à une époque ou les touristes n’ont pas encore investi la région.   Tous les signaux au beau fixe, direction la gare routière ou nous attend le bus qui, en théorie, doit nous amener aux portes de de la randonnée, à quelques dizaines de kilomètres de notre point de chute…  En théorie seulement car, à notre grand désespoir, un mouvement de protestation lancé par les mineurs de la région paralyse toute forme de transport.  Des manifestants plutôt agressifs empêchent tout véhicule de sortir de Huaraz, allant jusqu’à caillasser notre taxi intrépide prêt à tenter l’aventure.  L’occasion de se rendre compte, une fois de plus, qu’en Amérique du sud, tout peut basculer très rapidement (petit clin d’oeil à une amie qui se reconnaîtra) .

Une fois de retour à la case Huaraz, l’heure est à la réflexion. Après avoir écouté les bon conseil du propriétaire de notre auberge, notre choix se porte sur la lagune de Churup, au nord de la ville.  En partant tôt le matin, c’est une randonnée qui se fait sur une journée mais s’étant mis en route qu’en début d’après-midi, il était plus raisonnable d’embarquer la tente, et de la planter quelque part entre l’entrée du parc national et la lagune perchée à plus de 4500m d’altitude.  Une fois la moitié du chemin accomplie, il nous restait à trouver un bout de terrain plat, sans pierre, et à l’abri du vent pour pouvoir passer une nuit tranquille.  Cette simple entreprise s’est avérée compliquée.  Par des températures bien en dessous de zéro, nous voila parti pour une nuit qui nous a paru une éternité, avec en bonus une petite tempête de grêle pour nous tenir compagnie.  Vers 21h30, je regarde ma montre pour la première fois, persuadé qu’il est bientôt l’heure de se mettre en marche.  Après avoir répété l’opération une bonne dizaine de fois pendant la nuit, c’est vers 6h du matin que l’on se lance dans la dernière partie de l’ascension.

Nous atteignons la lagune bien avant les premiers randonneurs matinaux.  Épuisés par cette nuit au combien agitée mais émerveillés par le spectacle qui s’offre à nous.  Je vous laisse découvrir tout cela en image!

A très vite, j’espère!

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From Ayacucho, with Love

Nicolas

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3 réflexions au sujet de “La belle Blanche”

  1. elles sont magnifiques tes photos mon Nico, comme toujours! bon celle de la voiture j’ai pas trop compris jaja mais même celle là elle passe! besos à vous deux

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