Après avoir perdu quelques milliers de neurones et pas mal d’heures de sommeil dans les nuits agitées de Bangkok il était grand temps de partir vers d’autres horizons se refaire une santé. C’est un train de nuit qui m’entraîne vers le nord, plus précisément Chiang Mai. Après m’être effondré comme une loque sur mon lit couchette, je me réveille une demi heure avant l’arrivée en gare avec la sensation d’avoir été téléporté à l’autre bout de la Thaïlande. Un bonheur comme seuls les trains de nuits peuvent vous en procurer.
Et c’est vraiment une autre Thaïlande que je découvre dès mon premier Tuk Tuk. Fini les buildings de 70 étages et les rues engorgées de taxi multicolores et autres bars aguicheurs. Chiang Mai compte 35 fois moins d’habitants que sa grande sœur de capitale et ca se sent. Par contre les occidentaux y sont toujours aussi bien représentés, la plupart choisissant cette ville comme étape avant de partir 3 jours à dos d’éléphant dans la jungle voisine. J’ai rien contre la jungle et encore moins contre les éléphants mais ce n’est pas ce que je suis venu chercher ici. Il est grand temps pour moi d’en connaître un peu plus sur ce pays et ses traditions, et je ne parle pas de faire un marathon de temples bouddhistes à en frôler l’indigestion.
Direction le stadium local pour assister à une rencontre de boxe Thaï. C’est à peine étonné que je constate que l’assistance est au 3/4 composée de farangs (le gringo local). Après avoir rendu hommage au roi c’est parti pour 8 combats de 5 rounds, dont la moitié se sont achevés par des KO parfois trop beaux pour être honnêtes. Quoique je n’aurais pas voulu être à la place de ce gamin de 14 ans, pesant pas plus que 45kg, qui s’est étalé d’un direct du droit asséné par un autre petit gars pas bien plus lourd que lui. Çà tape dur tout en étant extrêmement ritualisé, à commencer par les quelques minutes précédants le combat, pendant lesquelles les 2 combattants se préparent mentalement en effectuant quelques pas de danses que l’on pourrait comparer aux katas des karatékas. Dans le rayons des curiosités un brave canadien se trouvait sur la liste des protagonistes de la soirée, et c’est pour le plus grand plaisir de ses compatriotes venu l’encourager en masse qu’il est sorti vainqueur de son duel.
Pour illustrer tout cela quelques clichés de cette soirée au Kamira Stadium. J’étais absolument pas équipé pour l’occasion. L’autofocus de mon Tamron pataugeant dans la semoule dès que je suis en intérieur. Un USM 70-200 2.8 aurait été le bienvenu, aussi (cela doit en intéresser au moins 2 ce que je raconte là). J’ai néanmoins réussi à en sortir quelques unes du lot.
Beaucoup plus calme a été cette matinée passée aux fourneaux à la découverte des saveurs locales! Après un petit tour au marché où l’on nous expliqua la différence entre les différents types de curry et les multiples combinaisons d’herbes possibles direction la cuisine. Moi qui croyait que la cuisine Thaï demandait énormément de préparation je suis tombé de haut. En fait c’est bien simple: tu coupes tout et tu mélanges tout, point barre (j’exagère à peine). Le plus difficile est sans doute de retrouver les ingrédients dans les rayons de nos supermarchés quand on n’a pas un épicier asiatique à porter de la main.
Mes petits doigts boudinés et maladroits n’ont pas mis plus de 5 min pour concocter chacun de ces plats!
C’est ici que je te laisse, il faut que je révise mes lignes d’énergie pour demain matin. Il y a un diplôme de masseur Thaï à la clé après tout.
Bons baisers de Chiang Maï!
กราบลา
Nicolas
Bonyour Grand Chef Cordon Bleu! (A lire avec l’accent de Tchang dans Tintin!)
C’est assez marrant, les ingrédients pour la cuisine Thaï sont certainement plus rares que ceux trouvé en Amérique du sud… Et pourtant je trouve que cette cuisine Latino avait un côté plus “exotique”…
Par contre pour tes photos de boxe, pas d’accord… Pas assez de lumière pour un 70-200 f2.8!!! Moi je dirais un 85mm f1.2 (je l’ai essayé sur un 5D Mark II, un vrai bonheur!)voir un 200mm f2 IS (Ils les ditribuent pas dans la rue dans tes contrées? =OD ). Sinon elles sont sympas, je trouve, ces photos quand on sait ce que vaut l’AF d’un Tamron! Par contre, je trouve qu’elles ont une dominante un peu jaune! (OK, je sors!)
Bonne route et bonne merde pour ton diplôme de massage!(Tu parles, veinard!)
La gauffre est finie, mon commentaire aussi…
Twane
Salut Nico !
Je suis retombé sur ton site un peu par hasard, ça faisait longtemps que je n’y étais plus passé, et je dois dire que ton préiple donne rudement envie ! Superbes photos, aventures humaines à gogo, ça fait bien rêver les gars comme moi qui sont un peu enfermés dans leur vie professionnelle et la routine qui va avec. Bravo pour ton idée de voyage, pour le boulot photographique (tu as l’occasion de retoucher ou c’est tout du brut de décoffrage ?), pour le sentiment d’évasion que ça nous donne. Bravo aussi pour ton orthographe qui est nettement moins fantaisiste (respect).
A part ça, on entend ici que ça chauffe pas mal en Thaïlande, tu n’as pas eu l’air de le ressentir ; j’espère que ça ne te posera pas de problèmes pour quitter le pays.
Ugo
MMMMMMMMMMMMMMmmmmmmmmmm!!!!!!!!!!!!! J’AI FAIM!!!!! 😉 du sate, il est comment le sate en Thailande? y en a?
Ca va dans le nord de la Thailande en ce moment? dis-donc, t’as bien traine a bankgok quand meme, t’avais des envies de savoir ce que donnais l’ambiance debut de guerre civile ou milieu du PAD ou bien? :s
Je suis pressee que tu nous racontes ce bout de Thailande, et le reste du pays, pressee de decouvrir et d’apprendre un peu plus a travers tes mots et tes rencontres, tes photos (surtout tes photos de rencontres =)) ce bout de citrouille.
Take care mate
Aurelie
oh man, en un paragraphe tu m’as transportee en Thailande (que j’ai visitee il y a 5 ans)… entre les poulets aux petites oignons et les photos des boxeurs thais, tu m’as vraiment envie de repartir… et de decouvrir des pans de ce pays que je ne connais pas… Je m’etais en effet trop perdu ds les fetes tourbillonnantes pour creuser ds le terreau culture et tradition..
Encore une fois quelle bonne idee de nous faire partager ton trip en mots et en images… En tt cas moi, ca me sort de mon quotidien.
MERCI NICO!!! ET GROS BISOUS A TOI!!!
Ca tombe bien, j’adore manger Thai!! Traduction : j’attends que tu me concoctes un petit diner Thai à ton retour 🙂
Et puis, je ne suis pas contre une séance de massages après.
En tout cas, c’est excellent toutes ces expériences que tu vis! Ca donne envie de te rejoindre, d’ailleurs, c’est vrai qu’on a l’impression d’avoir fait un petit bout de voyage avec toi quand on te lit.
Tu me manques quand même!
Gros bisous!
Céline
Salut Nico merci pour le partage de tes photos,ton aventure,et tes sensations, je pense que tu vas fêter la St Nicolas comme il se doit? ce week-end, bonne fête et bravo pour tes talents culinaires! façon Thai,je vais essayé d’en préparer avec Antonio et Nicole, facile si je trouve quelques ingrédients Thai, ça doit être trés bon avec de la “LEFFE”, je suis surpris que l on t’explique les différents types de CURRI!!!! car tu dois en connaître un petit bout ? , personnellement j’en connais plusieurs !! du côté de Peruwelz.Je descends quelques verres de “ratafia” à ta santé à l’instant où je t’écris ces mots.Je trouve que tu était prédestiné à faire ce TDM, car je trouve que tu ressemble au personnage de “GULLIVER”,tout s’explique!!! merci de nous envoyer une carte, tes photos sont superbes, bravo. Merde pour le diplôme de massage Thai, pas de court-circuit avec les 72 000 lignes d’énergies, ça pourrait faire un sacré feu d’artifice!!! BIZOUS…………..