A l’occasion d’un weekend dans le charmant village de Vishongo, à 3h de combi d’Ayacucho, je me suis lancé dans un exercice de style qui me fascine autant qu’il m’intimide. Avant de poursuivre les publications de mon retour éclair en Europe, je vous propose donc un peu d’évasion extra-terrestre, avec cette première tentative de capture de notre chère voie lactée.
Armé d’un trépied et de mon retardateur filaire, je me suis donc aventuré avec Gwenn dans les sombres ruelles piégées d’étrons de ce village endormi, à la recherche d’un endroit stable et dégagé propice aux expérimentations. Une grosse dizaine de pauses plus tard, je mesure toutes les difficultés de cette entreprise.
Premièrement, aussi isolé que Vishongo peut-être, la pollution lumineuse est bel est bien présente. Pour vraiment s’en éloigner, il aurait fallu marcher une bonne heure dans la montagne, ce qui aurait demandé un minimum de préparation et d’équipement. Qui dit pollution lumineuse dit également câbles électriques, qui viennent se perdre au beau milieu du cadre sans prévenir. Cette maladresse m’a coûté une bonne poignée d’exposition.
S’ajoute à cela une maîtrise approximative du temps de pause et d’autres paramètres techniques (mise au point, gestion des sensibilités, maîtrise du cadre, etc.) pour un résultat qui, même si il me satisfait, est largement perfectible.
Il ne me reste plus qu’à me documenter sur les techniques d’astrophotographie, en attendant une prochaine nouvelle lune pour repartir chasser l’infini.
From Ayacucho, with Love
Nico