290 secondes

Étrange sentiment qui accompagne la fin d’un projet. Le plaisir de pouvoir finalement partager son travail côtoie une certaine mélancolie, d’autant plus prévisible compte tenu des circonstances.

J’ai mis beaucoup de moi dans cette vidéo, comme à chaque fois. Beaucoup de temps, aussi. 18000 images compressées, compilées, éditées et triturées durant de nombreuses heures. Comme un au revoir à cette ville qui m’a beaucoup donné et, malgré la chute, beaucoup appris.

Contrairement à ce que certains ont pu penser, ce projet n’est en rien une tentative de récupération ou une attaque personnelle. Un appel à la raison, tout au plus.

Merci de l’avoir partagé tant et plus et merci pour vos messages. Je sais qu’elle ravive des souvenirs à beaucoup d’entre vous et, d’une certaine manière, je l’ai faite aussi pour vous.

Cuidense

Le temps suspendu

Outre les tentatives de captures de la Voie lactée présentées il y a quelques jours, ce weekend à Vishingo a également été l’occasion pour moi de tester une technique de capture d’image qui, à travers de nombreuses vidéos présentées sur les sites de partages, excite ma curiosité depuis quelque temps déjà.

Cette technique, appelé “Timelapse”, consiste à prendre à intervalles réguliers des images avec un appareil photo, pour ensuite les assembler en une vidéo qui, par définition, compresse le temps d’exposition. Dans l’exemple que je vous présente aujourd’hui, la première séquence, avec l’Eglise de Vilcashuaman, est constituée de 200 photos prises à 3 secondes d’intervalle.

Comme la vidéo est reproduite en 24 images par seconde, cela signifie qu’il m’a fallu 10 minutes de prises de vue pour reproduire les 8 secondes que durent la séquence.Le temps ainsi compressé s’accélère, donne vie à ces nuages d’apparence paisible et agite ces touristes prenant le soleil.

La prochaine étape est de réaliser, en utilisant la même technique, une vidéo présentant la ville d’Ayacucho. J’espère pouvoir vous la présenter dans les prochains mois!

From Ayacucho, with love