Voyageur avec une tendance à passer un peu trop de temps dans son monde. Voilà comment mes proches pourraient en quelques mots me définir.
Raconter des histoires à toujours été mon dada. Je n’avais pas huit ans que mes rédactions scolaires m’envoyaient sur Saturne, à la rencontre d’une population locale pas si différente des individus que je côtoyais au quotidien. A l’époque, je n’avais que mon stylo plume Parker pour m’exprimer. Ce n’est que bien plus tard qu’il a laissé place à un un appareil photo. Deux grosses décennies plus tard, plus précisément.
Un reflex prêté le temps d’un week-end par un ami islandais au cours de mes années dublinoises a, je peux aujourd’hui l’affirmer, profondément changé ma vision du monde. Comment ce mode d’expression a pu m’échapper toutes ces années? Ces trente années de gestation ont sans doute eu leur raison d’être, et loin de moi l’idée de les regretter.
Dans un premier temps, seuls m’intéressaient les beaux et vastes paysages que mon parcours de globe-trotteur faisait défiler devant mes mirettes ébahies. Et puis, en prenant de l’assurance technique et relationnelle, j’ai appris à prendre du plaisir à photographier l’humain. Qu’il soit d’ici ou d’ailleurs, j’essaie toujours de faire transparaître ce qu’il a de meilleur. Le reportage, de part sa spontanéité et la bonne dose d’imprévu qui lui est propre, reste le chemin le plus court pour y parvenir.
Chaque rencontre est une remise en question, chaque histoire est différente. Si vous le souhaitez, je suis prêt à raconter la vôtre.
May all beings be happy