Après une première semaine de mise en jambe à Calcutta direction Puri, petite ville balnéaire sur la côte Est dans la province d’Orissa et lieu de pèlerinage parmi les plus prisés par les Hindous. Il s’en est fallu de peu pour que je n’y mette jamais les pieds. Le train que j’étais supposé prendre un jour plus tôt si j’avais été un peu moins fainéant a déraillé, 10 morts et 200 blessés. La demi douzaine de grigris qui me suivent partout n’ont pas failli à leur tâche.
Entre la visite du pour le moins intrigant temple solaire de Konark et le festival en l’honneur de Shiva cette semaine a été intéressante à plus d’un titre. J’ai même eu l’occasion de rendre visite au roi de Puri dans son palace. C’est en ces termes que me l’avait présenté son cousin rencontré quelques jours plus tôt à Bhubaneswar! Le roi est en fait l’une des plus hautes autorités religieuse de la ville, en charge de l’organisation des festivals et autres manifestations. J’étais loin de m’imaginer qu’il allait me recevoir en marcel! Personnage des plus cultivés et extrêmement respectueux de l’héritage laissé par les britanniques, vivant avec ses 3 chiens dans une magnifique demeure étrangement silencieuse, le rencontrer m’a permis d’en apprendre un peu plus sur ce grand melting pot religieux qu’est l’Inde.
Pas de photos royales à vous faire partager malheureusement, j’ai par contre en magasin quelques clichés du temple solaire mettant en scène… Bref, vous découvrirez tout cela par vous même!
Direction Pondicherry à présent, la plus française des villes indiennes, avant de sans doute continuer ma route vers le Kerala à l’extrême sud du pays si les températures me le permettent. Le mercure n’est pas descendu en dessous de 38 à Puri et on m’a laissé entendre qu’au sud cela pourrait très rapidement devenir irrespirable dans les semaines qui viennent!
En espérant que tout se passe pour le mieux dans vos vies, je vous embrasse.
Nico
ustralie:très intéressant,niveau humanisme et climat
a très bientôt et merci pour les heures agréables que tu nous fais passer
Nous deux