Comment vous décrire les 2 semaines passées dans la région des Nilgiris? Peut-être en commençant par vous situer la région sur une carte, une fois n’est pas coutume. Si l’on considère l’Inde comme un Doritos géant posé sur la pointe cela se situe à l’extrême sud-ouest du Doritos. Région de moyenne montagne où les touristes indigènes venus des plaines brûlantes viennent se rafraîchir lors de lors de longs week-ends en famille. Et quand la classe moyenne indienne décide de partir en week-end, ils ne font pas les choses à moitié. Ce sont de véritables tribus qui prennent d’assaut les principales attractions touristiques armées d’appareils photos leur servant accessoirement de téléphone.
A ce sujet si jamais vous avez toujours voulu vivre dans la peau d’une star de ciné mitraillée par les paparazzis je vous conseille vivement de vous promener un dimanche après-midi dans un parc en Inde. Après avoir posé en compagnie de l’oncle, du cousin éloigné, de la petite cousine, de la grand-mère, de tous les autres membres du clan et avoir répété l’opération une demi-douzaine de fois dans la journée, je vous assure qu’il vous faudra beaucoup de détermination pour continuer à afficher un large sourire! C’est un bien maigre prix à payer pour avoir été les seuls touristes non indigènes dans le jardin du botanique de Ooty ce jour-là!
De Mettupalayam à Madurai en passant par Coonor et son train à vapeur sorti d’un livre d’histoire ces 2 semaines ont été les premières en binôme depuis le début du voyage. Cela donne tout de suite une saveur toute particulière à ce coucher de soleil sur cette route de montagne après avoir été pris en stop par un camion rempli de pastèques, plus confortables qu’on ne pourrait l’imaginer. Ce chauffeur qui s’arrête à mi-chemin pour charger des sacs de maïs dans ce virage qui s’ouvre sur un ciel qui vire de l’orange au rouge sang. Les lumières de cette ville si proche et si lointaine à la fois, cette joue sur mon épaule. J’entends les pas de notre chauffeur providentiel se rapprocher. “God is great!”, nous dit-il. Le sourire en coin, je ne peux qu’acquiescer…
Mais voici que la page se tourne à nouveau. Un peu trop tôt, sans doute. J’entame ma remontée sur Dehli pour rejoindre Maiween et Pauline rencontrées sur les marches du Machu Picchu en octobre dernier. On se lance tous les 3 dans l’aventure Vipassana, une méditation intensive de 10 jours sans communication avec le monde extérieur, sans aucune forme de distraction, dans un silence absolu. L’expérience ultime. D’ici là un billet gastronomique devrait s’auto-publier, si les Leprechauns qui vont gérer ce site en mon absence font leur boulot…
Je vous embrasse
Nico
Ouaip… Ben les 10 jours de méditation intensive comme tu dis, je te laisse tester à ma place ! Bon courage et ne médites pas trop quand même …
Bisous
PS : je suis déçue, tu continues à te raser… 😉
10 jours ce n’est pas trop pr penser a moi et à combien je te manque…à moins que ce ne soit le contraire…et oui tu me manques…c’est qd que tu reviens?????
Biz
Ac
Je crois que j’aurais bien besoin de passer ces 10 jours avec toi. La vie en France est bien loin de ses moments de calme, de méditation, de retour sur soi.
Passe un bon moment, profite.
Au fait, c’est quand le retour dans nos contrées aux vêtements tristes et gris, aux sourires de “crise-circonstance”, au stress non dissimulé ?
Et dire que je suis rentré il y a seulement 3 semaines du Japon et que j’ai déjà envie de repartir !…
Pace Salute l’ami.
Antoine