Dernier volet de cette trilogie islandaise, avec une nouvelle série tout en nuances de gris. Pour tenter d’échapper aux images d’Épinal qui inondent les magazines de voyage, j’ai essayé par moment de m’aventurer vers des cadrages un poil plus audacieux, traduisant une certaine obsession pour la symétrie. Je pense, curieusement, que ce trouble va de pair avec celui de vouloir à tout prix obtenir un chiffre rond quand je fais le plein. A creuser.
Même si j’aimerais pouvoir affirmer le contraire certains de ces cadrages ont été peaufinés en post production. J’ai encore du pain sur la planche pour être capable de les anticiper à la prise de vue, même s’ils me paraissent naturel une fois devant mon écran. Il n’y a pas de secret, il faut apprendre à assumer le risque d’une image qui, potentiellement, ne fonctionnera pas et l’espace d’un instant, s’oxygéner le cerveau avant de déclencher. Bravoure et patience. Deux qualités essentielles pour le photographe que la numérisation a si souvent mis à mal.
Sur ces belles paroles je vous dit à très bientôt avec des images iraniennes. Un joli grand écart en perspective.
Ha ha ! Tu n’es pas seul ! On va pouvoir creuser ensemble… 😉
Ca fait plaisir de le savoir 😉 C’était comment le doudou???
Bien sympa ! Que de monde, que de monde… et avec toutes les explications savantes de la maman de Manu qui jouait des coudes pour nous faire passer devant tout le monde en expliquant qu’on venait de France exprès 😉
J’adore Nico, tout simplement sublime. Je suis fan.
Merci Antho! T’as posté d’Islande quelque part?