Autant en emporte le temps (?)

Mons

On les traverse, on les parcourt, on les arpente comme autant de repères de nos activités mercantiles, professionnelles ou déambulatoires. Les rues de nos villes, de nos villages, aussi statuesques en apparence n’en sont pas moins vivantes, à leur manière. L’Homme n’a de cesse de vouloir modeler et remodeler son espace de vie. Notre environnement … Lire la suite

Retour aux Sources

Pour lancer la nouvelle version de ce site qui vient de fêter ces 5 ans d’existence, je vous invite à la rencontre de la ville qui m’a vu grandir: Péruwelz. Cette petite bourgade frontalière de 17000 âmes, cela fait plus de 18 ans que je l’ai quittée. Dans un premier temps pour faire mes études à Liège, avant de m’exiler en Irlande 7 années durant et de tracer ma route jusqu’à Ayacucho, au cœur des Andes péruviennes.

De prime abord, elle n’a rien de très photogénique, cette petite ville de province. Qui plus est sous un ciel plombé qui ne la que trop rarement quitté en ces longs mois d’hiver. Un nuancier de gris qui se conjugue à l’infini sur des mornes plaines, qui attendent désespérément le retour du printemps. Seule la piscine communale à ciel ouvert, une aberration quand on connait les caprices de la météo belge, vient mettre un peu de couleur dans la grisaille ambiante.

Sous une neige omniprésente, une statue dépolie, un château d’eau, l’orée d’un bois ou un canal sur le point de se pendre peuvent dégager un certain charme. Pour peu que l’on prenne le temps de les regarder, de les contempler, au sens propre du terme.

Péruwelz est loin d’être la ville la plus photogénique du monde, mais pour y avoir passé les 18 premières années de ma vie, je me devais de la capturer, humblement. Un retour aux sources, en quelque sorte.

From Ayacucho, with Love

Nicolas